BIOGRAPHIE
Voici un petit résumé burlesque de ma vie jusqu'à présent et de quelques événements qui l'ont marqué (notez qu'au fur et à mesure, le contenu de cette page sera
modifié).
MA
NAISSANCE LA
PROMENADE À BICYCLETTE LA
MATERNELLE LA
PLAGE
MA 1ère ANNÉE
MA 2e ANNÉE
LES OLYMPIADES
MA 3e ANNÉE
MA 4e ANNÉE
MA 5e ANNÉE MON
VOYAGE AUX ÉTATS-UNIS MA
6e ANNÉE MON
SECONDAIRE 1
MON SECONDAIRE 2 MON
SECONDAIRE 3 MON
SECONDAIRE 4 MON
SECONDAIRE 5
MA NAISSANCE
Je suis né en 1983, dans la ville de St-Laurent située dans la province canadienne de Québec.
Je ne suis pas issu d'une famille riche ni même aisé. D'ailleurs, nous habitions dans un quartier pauvre où grouillent des tas d'araignées et de souris, en plus de fourmis et autres bibites de ces espèces.
On gagnait nos sous difficilement et étions supportés par la bonne volonté des
voisins.
LA PROMENADE À BICYCLETTE
À l'âge de 3 ou 4 ans, je me suis promené à bicyclette (à trois roues, faut le dire) avec un copain cambodgien qui avait également 3 ou 4 ans et dont le nom signifiait "Où cours-tu comme ça?". Ça peut sembler bizarre mais dites-vous que les noms thaïlandaises le sont peut-être plus, par exemple: crevette rouge, homard puant, etc...
Nous en étions donc à cette promenade à bicyclette et, vu notre âge, nous ne savions pas exactement où nous allions.
En se promenant ainsi, nous ne nous sommes pas rendu compte que nous étions sur le trottoir bordant l'autoroute et il y avait énormément de voitures qui passaient par là.
On a continué et est rendu à un dépanneur, puis nous avons donc décidé d'entrer et de manger quelque chose.
Le problème est qu'on n'avait pas d'argent mais inquiétude se dissipa lorsque la jolie demoiselle nous donna à chacun un bâtonnet glacé (actuellement, nous appelons communément cela , un popsicle) duquel nous nous régalions.
En fait, c'était une excuse pour nous retenir là un moment de plus afin qu'elle puisse appeler la police pour leur dire que 2 jeunes enfants inconscients ont traversé l'autoroute seuls et de venir les chercher, puis de les ramener chez eux.
Ceci ce fut et en un instant, nous sommes rendus chacun chez soi non sans avoir été "engueulés" et eu des
fessées.
MA VIE AU PRIMAIRE (en passant, cyan est ma couleur préférée)
LA MATERNELLE
À l'âge de 5 ans, nous avons déménagé dans la ville de Montréal, dans un quartier, on peut le dire, riche car nous en avions les moyens.
Je suis entré en maternelle à l'école Marc-Aurèle-Fortin et bizarrement, le premier jour d'école, je n'ai pas pleuré, ni les autres jours qui suivaient, contrairement à la plupart des élèves.
D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi ils pleuraient car, le faisant avec tellement d'émotions, ils n'arrivaient plus à dire "PAPA!, MAMAN!, je veux pas aller à l'école!".
Je me suis fait beaucoup de petits et petites amis (es), dont l'un avec qui je garde encore contact et dont l'une... que j'aimais (oui, ça peut sembler bizarre à cette âge-là), parlais et jouais beaucoup avec.
Je ne nommerai pas son nom mais je l'ai revue en secondaire 5 et elle n'a pas trop changé, de ce fait, j'ai pu la reconnaître.
Ce fut un maternelle merveilleux et je n'ai pas eu de misère à le passer...
LA PLAGE
Non, il n'est pas sujet ici du beau Leonardo Di Caprio, mais du prosaïque et banal citoyen canadien dénommé
Chun.
En fait, c'était la première fois que je suis allé à la plage. J'avais à peu près 6 ans.
Elle se nommait: "la Plage St-Zotique", située dans la région de la Montérégie et dans ce temps-là, je me baignais tout nu sous les rires des autres mais j'étais trop jeune pour m'en rendre compte.
Je n'ai pas grand-chose à dire là-dessus, mis à part que chaque fois que j'y étais allé, ce fut merveilleux. Je l'ai fait à peu près 11 fois cette année-là.
Je vous conseille fortement d'y aller si vous en avez l'occasion...
MA 1ère ANNÉE
En première année, on m'acclamait et me détestait en même temps.
Tout au long de l'année, on faisait des mathématiques et du français sous forme de jeux et la classe s'amusait bien.
Une fois, le professeur nous a demandé combien il y aurait de bâtonnets au total dans des boîtes dont il est question s'il y en a cinq et que chaque boîte compte dix bâtonnets.
Les élèves autour de moi commençaient donc à compter manuellement, 1, 2, 3, 4, 5, etc.
Le problème est que le professeur n'a pas tout son temps pour attendre et que de toutes façons, les élèves se perdaient rapidement dans les limbes aux alentours de 21, 22.
Je me moquais beaucoup de leur façon de faire et ai décidé de ne pas suivre ce troupeau de chèvres, ce qui m'a amené à faire les choses à ma manière.
Ne vous moquez surtout pas du raisonnement qui va suivre, faut se rappeler que j'étais en première année...
Je me suis dit que si dans la première boîte il y avait dix bâtonnets, la deuxième également, alors il n'y a que les dizaines qui changent, pas les unités. Jusque là, j'ai compté manuellement, ce qui veut dire en partant de dix jusqu'à vingt.
Ensuite, pour ne pas me perdre dans les broussailles pareillement à ce troupeau de moutons non chevronnés (jeu de mots hehe), j'ai déduit que les dizaines augmentaient d'un unité à chaque fois que l'on changeait de boîte. Vous pouvez donc devinez la suite de mon raisonnement et ce, la raison pour laquelle les autres me détestaient.
Certains m'acclamaient, toutefois.
Mais l'événement qui a produit le plus de controverse est la remise des cadeaux de fin d'année.
Il y avait un très beau télescope et un gros sac de jujubes multicolores, que tous les moutons voulaient, parmi tant d'autres cadeaux insignifiants...
Pour connaître à tour de rôle les personnes qui pourraient choisir deux des cadeaux disponibles, le professeur a décidé de procéder à un tirage au sort.
Le premier nom pigé était le mien... et les deux cadeaux que j'ai raflés furent... eh bien, vous le savez! On a failli me sauter dessus...
MA 2e ANNÉE
Ma deuxième année fut la plus traumatisante de toutes. Savez-vous quoi? Un prêtre se tenait à l'endroit où le prof. devrait être. Non, non, il n'y a pas d'erreur, le prof. C'EST le prêtre!
Je me suis dit au début de l'année, crotte! C'est l'enfer (ambivalence, vous voyez? hehe!), ce n'est pas possible, il y a erreur, il doit s'être déguisé pour nous faire un sacré choc dont il va en rire tout le reste de sa vie.
Euh, je me suis trompé, car le supplice ne s'est pas fait attendre pour me prouver du contraire.
Le "Père" Georges nous a obligé de prier et de remercier Dieu tous les matins en entrant en classe puis, vers l'heure du midi, il nous a obligé à prier et remercier la Sainte Marie, mère de Dieu.
De plus, si on l'appelait Georges tout court au lieu de Père Georges, il nous châtiait (et non punissait, car c'était le terme qu'il employait).
Pour ce qui est de l'apprentissage des différentes matières, c'était semblable aux autres profs. du monde entier, une chance. S'il fallait que l'on dise "Pardonnez-moi, oh Jésus." à chaque fois que l'on commette un "péché" en français ou dans n'importe quelle autre matière, ça n'en finirait plus.
Peu après le début de l'année, vers mi-octobre, je me rappelle d'une question qu'il nous avait posé. C'était: "Quelqu'un peut-il me dire qui saluent Marie dans la prière du midi?". Un ignorant disait: "Je le sais, je le sais, c'est Jésus!". Il avait tort. Un autre disait: "Moi, moi, je le sais, c'est Joseph!". Il avait tort. Un autre (c'était moi), disait: "Les anges?". Il avait raison. Il a même reçu un petit jouet jaune fluo de 2 cm de hauteur avec lequel on ne peut rien faire (même pas le casser en mille morceaux car il était trop solide pour mes petits doigts de 7 ans).
Il m'a alors posé une autre question, c'était: "Est-tu catholique mon enfant?". Je lui ai répondu: "...".
À l'approche de Pâques, il y eut un concours de coloriage. J'ai remporté ce concours avec une fille plus grande que moi. Une chance que j'ai évité, cette année-là, de me faire trop d'amis car sinon, mon panier de Pâques que j'ai reçu en guise de prix se serait vidé en un rien de temps comme celui de cette jeune demoiselle, très très GÉNÉREUSE, faut le dire.
LES OLYMPIADES
L'été qui suivait a lieu les premières Olympiades. Les Olympiades c'est comme les Jeux Olympiques mais pour les élèves de toutes les écoles primaires seulement donc, on compétitionnait contre différentes écoles.
Les Jeux étaient: la course à relais, le sprint 70 m, le lancer du poids, le saut en hauteur, le saut en longueur, la course avec un sac de paille qui nous arrive jusqu'à la ceinture, le lancer du cerceau, et j'en passe.
Tout cela se passait à l'extérieur, à un endroit décidé par une entente de toutes les écoles.
En tout cas, je n'ai pas autres choses à dire car il n'y a pas vraiment d'incidents majeurs qui me sont arrivés.
MA 3e ANNÉE
Cette année est, d'une manière, plus bizarre que ma 2e année. En effet, pour commencer, notre professeure a eu un grave mal de dos dès le début de l'année et a été obligée d'être hospitalisée.
La directrice est venue nous dire qu'elle s'en remettrait bientôt, mais ce n'est que vers la fin de l'année qu'elle est revenue (c'est une femme, ma prof.).
Cette année-là, nous avions eu au moins, sans exagération, 8 remplaçants(es) dont l'une qui ressemblait à Robin dans Robin et Stella, une émission pour enfants.
C'est également cette année-là qu'il y avait le plus de "tannants" et de "niaiseux" parmi toutes les années que j'ai passées jusqu'au collège.
Il y avait un gars qui, presqu'à chaque jour, inventait un nouveau mot qu'il ajoutait lui-même dans son dictionnaire personnel. Mais le pire ce n'est pas ça, c'est qu'il crie le mot en question dans la classe à un moment donné durant la journée mais, pauvre lui, il se fait toujours punir par les remplaçants (lorsqu'il niaise seul, vous allez voir la nuance après).
Un exemple:
"Hey, salut tout le monde! J'ai inventé un nouveau mot! Esparidangdong! Haha! T'es niaiseux, c'est ça que ça veut dire, haha!", crie-t-il.
Vous trouvez peut-être cela drôle, mais lorsqu'on entend cela à chaque jour, c'est VRAIMENT tannant, et je ne suis pas le seul à le penser, TOUTE la classe était de mon avis.
TOUTE? Non, car il y avait un autre "niaiseux", un Italien cette fois (celui de tantôt, c'était un Québécois), qui n'arrêtait pas de se couvrir de ridicule en essayant de l'imiter.
Mais je ne sais pourquoi, lorsqu'il y en avait un des deux qui doit se faire punir, c'est toujours l'Italien et non le Québécois, pourtant c'est ce dernier qui, des deux, était le meneur...
Bref, vous trouvez peut-être que toutes mes années sont bizarres, et moi aussi d'ailleurs, mais c'est comme ça, il y a du monde malchanceux dans la vie.
MA 4e ANNÉE
Ma 4e année est celle qui s'est passée le plus de choses de grandes envergures, si on peut le dire, en ce qui concerne cette école.
C'est l'année où j'ai été le plus tannant et le plus insolent, où j'ai écoeuré les autres (au sens propre du terme), où l'on a fait les plus belles sorties, et surtout, je ne l'oublierai jamais, où l'on a chanté ÉNORMÉMENT de chansons en choeur.
Il y avait aussi le départ de notre directeur, mais ça, je m'en fichait carrément car il y en aurait un autre qui le remplacerait. Cependant, il y avait des gens qui pleuraient pour lui quand même.
L'insolence:
Dans la classe, nous étions placés en groupe de 4 personnes. J'étais avec un gars noir, une fille noir et un Italien (non, ce n'est pas l'Italien de l'année passée).
On était en train d'apprendre la science humaine, plus précisément, on étudiait l'histoire de la ville de Montréal, c'était vraiment ennuyant.
Il y avait une élastique à terre, je l'ai ramassée pour m'amuser avec. Je l'étirais, puis l'étirais, puis l'étirais, puis elle est partie comme une flèche pour frapper le front de l'Italien en face de moi (on était placé de sorte à former un carré).
Je me suis excusé plusieurs fois (car il allait "stouler" au prof.(de plus qu'elle était sévère), sans ça je ne m'excuserais pas autant pour un minable comme lui qui n'arrêtait pas de pleurnicher) mais il n'arrêtait pas de crier le nom du prof..
La prof. est venue et voulait savoir ce qui s'est passé. L'Italien lui a tout raconté (vraiment, il n'a pas le sens de l'amitié, lui) et la prof. m'a demandé:
"Pourquoi as-tu fais ça? Es-tu fou?!"
"Non, croyez moi!, je l'ai pas fait par exiprès!" (Je disais ce mot comme ça dans le temps, j'avais l'air d'un vrai chien qui demandait pardon à Dieu à ce moment-là.)
Ensuite, j'ai enchaîné avec: "Mais c'est pas grave, ça!" (J'aurais peut-être dû me fermer la trappe à ce moment-là.)
Elle s'est exclamée: "D'accord, trop, c'est trop, je vais appeler tes parents ce soir."
Et voilà l'histoire...
Une autre fois, c'est lorsque j'ai touché sans faire exprès les seins encore en voie de développement d'une jeune fille de ma classe lorsqu'on s'était croisé au coin d'un mur qui faisait un angle droit.
Elle aussi est allée "stouler" au prof. (je n'ai vraiment pas de chance), et devinez ce que le prof. m'a fait. Rien du tout.
L'écoeurement:
C'est lors d'une sortie en autobus voyageur pour aller dans le Vieux Montréal. Tout le monde était content, sautillait dans le bus, chantait des chansons, fredonnait des airs jovials. TOUT LE MONDE? Non, sauf moi.
Je me sentais mal, mon coeur battait la chamade par peur de ce qui allait s'ensuivre. La conséquence eut lieu, effectivement. J'ai vomi dans le bus, à terre je crois. Dès lors, toutes les personnes se sont tenu loin de moi.
Ma plus belle sortie:
C'est celle où nous étions allés au camp Bout-en-train. Il y avait des tonnes d'activités intéressantes. Par contre, on dirait que la malchance me suit partout car au beau milieu de la journée, il a commencé à pleuvoir.
Je n'ai rien d'autres à dire là-dessus, juste que c'était amusant quand même.
Les chansons:
Chanter, ah! que c'est BON! Tellement que j'en jouis. Il y avait toutes sortes de chansons pour toutes sortes de personnes. Moi, j'aimais surtout la chanson de Colin et Marinette au pommier. On se réservait au moins une journée par semaine pour aller chanter avec les autres élèves de 4e année.
Parfois, la prof. associait un gars et une fille ensemble. Ouuuuuu! C'était gênant pour moi, ça.
MA 5e ANNÉE
C'est l'année à laquelle j'ai été le plus choyé. Mon prof. était le meilleur dans l'enseignement du français de toute l'école, je crois.
Il nous apprenait même de la matière de 6e année et moi, j'étais l'élève le plus appliqué.
Tellement il prisait le français qu'on peut manger du macaroni au fromage avec lui à l'heure du midi si on avait des 100% dans des tests de français. En plus, c'était gratuit!
Ce qui est intéressant avec lui, c'est qu'on faisait beaucoup beaucoup d'activités en classe tout en apprenant.
Par exemples: On faisait de la "lecture consultée" qu'il disait. Ça consiste à lire un extrait d'un bouquin fait exprès pour ce "jeu" durant un court laps de temps. Il faut mémoriser le plus de textes possibles car il nous posera alors des questions sur ce qu'on a lu.
L'équipe qui a répondu au plus grand nombre de questions sera le vainqueur.
Aussi, pour nous apprendre la science humaine, il nous montrait des diapositives d'endroits qu'il a visités. Il voyage énormément et n'a pas seulement pris des diapositives de places intéressantes, mais également d'animaux sauvages, de tombeaux égyptiens, et toutes sortes de choses que l'on ne retrouve pas au Canada.
Une autre chose très intéressante, et qu'en passant j'y ai participée, fut le spectacle de Noël que l'on a présenté devant les élèves et les parents.
Tout d'abord, le prof. voulait créer une pièce de théâtre représentant la naissance de Jésus (oui, ma vie est remplie de choses catholiques) et la venue des Rois-Mages dans sa crèche.
Donc, il avait besoin d'une fille pour jouer le rôle de Marie (pas Marie a un-je-ne-sais-quoi mais bien Marie a un enfant), de quelqu'un pour Joseph, qui ne fait absolument rien à part caresser la tête d'une poupée, de quelqu'un pour baptiser le petit Christ, de deux personnes pour revêtir le costume de l'âne du couple (et les deux personnes ne faisaient absolument rien à part endurer l'odeur nauséabonde qui se promène dans
leurs pauvres narines), de deux narrateurs, d'un éclaireur (pour allumer et éteindre les lumières), de quatre Rois-Mages et d'une ange sacrée, Jésus étant une poupée.
Je me suis dit au tout début: "Hehe, je crois que je vais bien m'amuser en les regardant faire des niaiseries devant mes yeux. Y a AUCUNE chance que je sois choisi puisque je ne suis pas catholique."
Le jour arriva où le prof. devait choisir les "acteurs" et "actrices" qui auraient une certaine allure pour jouer les rôles.
Marie fut Annie (je ne nommerai pas leur nom de famille pour les besoins de la cause), Joseph fut Steve, l'éclaireur fut Daniel (je ne suis pas sûr pour celui-là), l'âne furent Michel et Jean-François, le narrateur fut Hugo, la narratrice fut Mélanie et le prêcheur fut Rocco.
C'est ici que ça se gâte...
L'un des Rois-Mages fut Edith la sympathique (le sexe n'a pas d'importance ici), un autre fut Katherine la charmante, un autre fut Adriano le brave, un autre fut Adler le souriant et l'autre... et oui, ce fut moi, Chun
le misérable.
Mon prof., voyant que je n'avais pas l'air à vouloir jouer ce rôle, m'a dit:
"Mais il faut un asiatique pour jouer ce rôle, car dans l'histoire, l'un des Rois-Mages venait d'Asie..."
Vous savez ce que veut dire ces points de suspension? Eh bien, ça veut dire: "Ne discute pas et joue ce rôle."
En plus, j'étais le meilleur de l'école pour jouer de la flûte à bec et, dans l'histoire, il y avait un Roi-Mage qui jouait de la flûte (à bec, je ne sais pas).
Je suis donc "pogné" à poser mes lèvres (ça a l'air romantique ce que je dis mais ne vous faîtes pas d'illusion, ça ne l'est pas du tout) sur la tête de cette flûte en bois et à jouer un air mélodieux.
On a répété plusieurs fois ce qu'on devait faire et, bizarrement, j'ai pris goût à jouer dans cette pièce.
Même qu'aujourd'hui, je le regretterais si je n'avais pas fait parti du "staff".
Lorsque j'avais dit "choyé" au début de cette section, ce n'est pas sans raison. Cette année-là, il y a... il y avait deux jeunes demoiselles dans ma classe qui s'intéressaient à moi et une de l'extérieur (je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça).
Je le sais car quand on est jeune, cela paraît beaucoup plus que lorsqu'on est adulte, de plus que la rumeur circulait dans la classe. En tout, ça fait trois et elles sont toutes très "cutes" et sympathiques. Dommage que je n'ai pas écouté mon coeur à ce moment-là...
MON VOYAGE AUX ÉTATS-UNIS
L'été de ma 5e année, je suis allé aux États-Unis pour visiter ma grand-mère, mes cousins, ma tante et mon oncle.
Ils sont "full" d'argent, ce qui nous a permis à tous d'avoir ÉNORMÉMENT de plaisir. Nous avons mangé beaucoup de bonnes choses (pas nécessairement pour la santé par exemple), on a beaucoup magasiné (et faut le dire, le quartier chinois là-bas a presque l'air d'une ville), on est allé à la mer, on est allé pêché SUR la mer, on est allé à DisneyLand, à Universal Studios, à Sea World, puis à plein d'autres petits endroits moins importants.
Ce qui est grisant par contre, c'est qu'à Los Angeles il y a énormément de mendiants, ce qui m'ouvre les yeux sur le fait que notre province est très belle sur le plan de la qualité de vie comparée à celle-ci.
Pour ceux et celles qui ne sont jamais allés là-bas, eh bien vous devez savoir qu'il fait très chaud, aux alentours de 35 degrés presqu'à chaque jour et que lorsqu'on sort sur le balcon, Wouah! On voit la lune, mais pas une petite, une gigantesque lune, tellement grosse qu'on a l'impression qu'elle nous tomberait dessus.
Voilà, c'est tout. C'est très amusant par là-bas, mais je n'y vivrais en aucun cas (tout comme la majorité des Québécois, je n'apprécie pas trop les Américains).
MA 6e ANNÉE
Cette année, c'est "l'année de l'informatique" si on veut. On a rédigé des journals concernant les nouvelles de l'école et on les a distribués à tous les élèves.
On a également produit des contes, des histoires à faire peur, des histoires de toutes sortes, des documentaires et des commentaires sur des nouvelles de l'actualité qui nous frappaient.
Tout cela a été fait par ordinateur, même si ce n'était que des Macintosh. On en faisait beaucoup de cela, ce qui m'amenait à dire que c'est "l'année de l'informatique."
Mon prof. était également le meilleur en mathématiques (enfin, je crois) et donnait également des bonus lorsqu'on réussissait du premier coup un problème donné.
À la fin de l'année, toute la classe ensemble devait rédiger un journal de fin d'année, qui devait contenir les accomplissements de chacun et chacune, nos impressions sur le temps que nous avons passé à nous instruire entre les murs de cette école, ce que nous pensons de l'avenir, nos goûts et intérêts et ce que l'on souhaite pour cette école dans les années à venir.
On y a mis beaucoup de temps et d'effort pour en faire un beau journal relié et plastifié.
De plus, c'est l'année où j'ai été le plus "perdu" et certains de mes amis qui liront ça me reconnaîtront. Je vais vous raconter quelques anecdotes qui me viennent en mémoire...
1- Une fois, lorsqu'on corrigeait l'article d'un élève, le texte en question contenait le mot "merde" (excusez moi si vous êtes en train de manger). Dans ce temps-là, je ne savais pas ce que ça voulait dire (ne pouffez pas de rire, vous allez cracher tout ce qu'il y a dans votre bouche).
Alors, j'ai levé ma main et demandé au prof. ce que ça voulait dire. Tout le monde a ri. J'avais l'air d'un touriste venant de la planète Mars (ou n'importe quelle autre planète, de toutes façons, ça ne change en rien que je suis un touriste).
Le prof. aussi a ri, mais ayant une certaine autorité, il ne peut se permettre de trop me niaiser. Il m'a donc expliqué ce que c'était.
Il m'a dit: "C'est de l'excrément provenant de l'anus...bla bla bla." Il le disait avec un gros sourire...
2- Pauvre de lui. Une fois, un dénommé Gabriel a essayé de me ridiculiser devant le prof. mais c'est une tentative raté (ça s'est même retourné contre lui).
On étudiait la science humaine (oui, encore) et plus précisément, les exportations de produits vers des pays étrangers.
On a dit que le Canada exportait du bois, du blé, etc. et le prof. nous demandait s'il y avait autres choses importantes que l'on exportait.
Certains ont tenté des réponses qui avaient de l'allure mais qui étaient parfois fausses, parfois vraies.
Le gars en question, étant derrière moi, m'a dit de donner une réponse assez farfelue:
"Hey, dis au prof. qu'on exporte du lait en poudre.", dit-il.
"Pourquoi?", dis-je.
"Parce que.", dit-il.
"Pourquoi pas toi? C'est toi qui as eu l'idée.", dis-je.
"Parce que toi t'es intelligent et ils vont t'applaudir si tu l'as.", dit-il.
"Ok, d'abord.", dis-je. "Monsieur! Je sais qu'est-ce qu'on exporte d'autres."
"Ah oui, c'est quoi?", dit mon prof.
"Du lait en poudre.", dis-je.
Et là vous pensez que toute la classe s'est moqué de moi? Tss tss tss. Ce n'est pas le cas. Le seul qui a pouffer de rire, c'était ce Gabriel et les autres l'ont regardé, le prof. de même. Ensuite, il m'a répondu sérieusement que non, le lait en poudre ne faisait pas parti des produits grandement exportés par le Canada.
3- Cette fois, ce dénommé Gabriel en a trop fait! Vous n'allez surement pas croire ce que je vais vous raconter. C'était vers la fin printemps et notre prof. d'éducation physique nous emmenait dehors à cette partie de la saison car le temps était assez clément pour sortir en culotte courte. La plupart des copains et copines de ma classe se précipitaient vers le terrain de baseball (on est riche hein?!) et moi je trainais de la patte avec deux copains à moi. Gabriel et Jimmy sont partis rejoindre une fille asiatique et dans ce temps-là, ces deux clowns tentaient à chaque fois de nous associer, elle et moi. Donc, ils sont allés la parler de moi. En fait ils sont allés lui dire quelque chose de très très CHOQUANT. Elle est retournée vers l'école car moi j'allais dans le sens opposé. On a fini par se rencontrer et elle m'a carrément fiché l'une de ces sales claques desquelles seules les femelles en connaissent la recette (pour que ça fasse mal à l'extérieur comme à l'intérieur, je veux dire). Je lui ai demandé (disons que c'est plutôt un ordre à ce stade-là) pourquoi elle m'a fait ça. Retenez-vous bien... Elle m'a dit que les deux imbéciles plus loin lui ont dit que je ne connaissais pas les secrets de l'amour et que je voulais qu'elle me les enseigne au lit. Il en faut pas plus pour être confus, ça je peux vous le dire. Evidemment, j'ai protesté mais elle n'a rien voulu savoir. Elle parti et les deux là-bas sont maintenant ici. Ils ont ri à chaudes larmes et moi je me retenais de pleurer. Faut mentionner qu'ils étaient tous deux plus petits que moi, alors j'étais vraiment un moron dans ce temps-là.
En fin de compte, ils me niaisaient beaucoup mais ils m'ont toujours considéré comme un ami, car lors de la fête des finissants, ils ont pleuré pour moi. Ils ont dit comme des pleurnichards qu'il fallait que j'aille avec eux au même secondaire. Encore là, je ne savais vraiment pas quoi leur dire puisque je ne ressentais rien du tout. Comme un idiot, j'ai répondu: "Hey, vous deux! Ne pleurez pas. Vous êtes laids à voir comme ça."
C'est l'année où j'ai été pas mal "populaire".
MA VIE AU SECONDAIRE (c'est ma deuxième couleur préférée)
MON SECONDAIRE 1
Durant tout le long de mon exposé du secondaire, je passerai plus rapidement en laissant tomber les détails car j'ai passé mon temps à étudier et j'ai laissé faire le "monde extérieur".
Au secondaire à l'école Henri-Bourassa, il y avait un système d'émulation pour récompenser ces gens-là. Les prix étaient des bourses, des trophées, des certificats d'honneur... et un bec d'une dame.
Cette-année, j'ai raflé le premier prix parmi trois, la deuxième ayant étée la magnifique et surprenante Jacquie, le troisième était quelqu'un que je ne connaissais pas.
C'est à partir de cette année qu'une manie a commencé à me prendre. À chaque fois qu'une fille disait quelque chose, (que ça soit n'importe qui on s'en fiche, à part les profs. bien sûr) je me mettais à réfléchir pendant 2 secondes avant de répondre, cela fut alors devenue une habitude.
Par contre, cela n'est encore rien car ça va s'aggraver au fil des années...
MON SECONDAIRE 2
On pourrait dire que mon secondaire 2 est semblable au secondaire 1. Toutefois, j'ai fait une sortie à St-Jean de Matha, où l'on pouvait glisser et faire du patin. Le ski était plutôt dispendieux et je ne m'appelle pas Bill Gates. A part ça, c'est tout. Ma "manie" elle, est, cette année, encore présente. Ce qui m'énerve de plus en plus.
MON SECONDAIRE 3
Cette année, je n'ai pas eu le premier prix, ni le deuxième et ni le troisième pour 3 raisons.
De un, les profs. commençaient déjà à parler du CEGEP et du fait qu'on doit travailler fort, très fort. Donc, j'avais voulu ralentir mon "tempo" et profiter de ma jeunesse pendant qu'il en est encore temps. J'ai donc décidé de laisser faire ces histoires de bourses car, de toutes façons, ce furent mes parents qui eussent payé ma scolarité et tout le tralala. Je me suis dit à ce moment-là: "Tous ces bourses! Ces prix! Ça ne vaut pas de la shnout! Ça ne peut pas m'offrir le bonheur que m'offre le plaisir de vivre sa jeunesse!" (J'ai dit tout ça avec beaucoup de conviction).
De deux, il y a Jacquie qui poursuit la route mais également l'une des plus charmantes haïtiennes que l'occasion m'a été donnée de rencontrer, Farhat (excuse moi si je n'ai pas bien écris ton nom), puis d'autres filles surdouées. À cause d'eux, j'ai failli reprendre la route...
De trois, je vous le dit et je ne le répèterai jamais assez, MA VIE est AD&D!!! J'ai participé à cela pendant environ 6 ans et j'adore la méthode traditionnelle, ce qui veut dire papier-crayon et non ordinateur.
De tous les divertissements, de tout ce que j'aime dans la vie (incluant avoir une copine), rien ne me procure autant de plaisir que AD&D. S'il y aurait un métier qui portait sur ce RPG, je m'y lancerais tout de suite au lieu de me diriger vers l'informatique.
À part ça, il ne s'est rien passé d'excitant à cette école. (Si vous connaissez une excellente école secondaire, s'il vous plaît, envoyez moi un e-mail).
MON SECONDAIRE 4
En secondaire 4, j'ai fait une sortie à la ville de Québec. La veille,
j'étais tout excité et juste à y penser me donnait envie de ... dans mes
culottes. Le lendemain, j'étais le premier à être sur les lieux du
rendez-vous avant de partir. Je portais des culottes courtes et un t-shirt (il
était écrit "I LOVE CANADA" sur le devant), un sac à dos noir et
une caméra photo. Au fur et à mesure que le temps passait, le monde invité
remplissait bientôt toute la place et les autobus spéciaux sont arrivés. Le
3/4 des personnes étaient des filles mais ça ne me dérangeait pas trop. À
l'heure prévue, nous avons commencé à démarrer en direction de Québec. Dans
les autobus, on dansait, on chantait, on parlait et on criait. C'était le fun!
C'est un moment de notre vie où les vieilles chansons et les nationalités de
toutes sortes se côtoient sans horizons.
Arrivés à Québec, nous sommes partis visiter les monuments historiques, des
musées, des édifices importants et des restaurants typiques de Québec. Les
gens là-bas sont très chaleureux mais il n'y en a pas beaucoup.
L'environnement est très propre et je dirais, 10 fois moins pollué que celui
de Montréal. Vers l'heure du dîner, nous nous sommes reposés sur les plaines
d'Abraham pour manger. Je n'avais pas peur du tout, même que je les défiais de
sortir de leur cachette (vous voyez de qui je parle). La vue était magnifique
et la mer est belle. C'était une journée ensoleillée et parfaite pour une
sortie pareille. Ensuite, nous sommes allés visiter une bâtisse qui fait plus
que mon affaire! Une véritable place médiévale, avec des armures, des épées,
des chevaux, des bourgeois et l'ambiance y est. J'étais en extase. Un peu plus
tard, vers la fin de l'après-midi, nous embarquâmes sur un petit navire, et il
y avait de la musique pour danser, des jeux pour nous amuser, des gens à
cotoyer et une vue splendide, composée de collines verdoyantes, d'une mer se
tendant vers l'horizon, de la verdure de l'autre côté de la rive, la beauté
de Québec, quoi! Vers l'heure du souper, nous étions allés manger dans un
resto fast-food car nous avions d'autres choses à faire.La nuit tombait
alors que nous profitâmes de la fraîcheur de cette belle soirée étoilée de
fin de printemps. Pour terminer, nous avons visité l'une des hôtels les plus
chics que Québec qui se composait de 5 étages de boutiques, seulement
réservées à ça. Ceci fait, nous sommes rentrés en autobus et le même
refrain se répétait: on n'était pas fatigué du tout...
MON SECONDAIRE 5
Ici, j'ai été le plus impliqué dans les activités culturelles et scolaires. Je me suis inscrit au volleyball, au badminton et en athlétisme. Il y a également eu cette soirée de graduation pour les finissants et des séances de photos. Ce fut la première fois de ma vie que je me suis VRAIMENT défoulé en dansant. J'étais dans le bloc Science, qui comprenait de la chimie, de la physique, des mathématiques 536 et de la T.M.S.
Dans ces 4 cours, mes profs. ont tous un caractère quelque peu excentrique, peut-être dû à l'érudition, je sais pas moi.
En physique: Mon professeur est une femme qui a l'air d'avoir l'âge assez mûr mais elle n'a que 28 ans. Et à chaque fois qu'elle prononce les mots "mon chum...", tout le monde pouffe de rire sauf moi car je la respecte.
Mais ce qui est des plus bizarres chez elle, c'est qu'elle utilise son pouvoir d'autorité comme lorsqu'on utilise nos narines pour respirer. C'est-à-dire que dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas, elle utilise immédiatement les manières les plus radicales pour régler la chose au plus vite.
Au cours de l'année, elle fut enceinte et j'espérais qu'elle calmerait son tempérament. Ce ne fut pas le cas. Toujours aussi "fulgurante", telle un moteur à explosion que l'on a trop chauffé.
Mais peut-être était-ce notre groupe de Science qui n'était pas correct envers elle (en fait, faut dire que l'on a pas été correct du tout envers tous les profs. de Science, hihi). De ce fait, on eu la visite de la directrice elle-même assez souvent faut le dire durant nos périodes d'apprentissage.
Elle nous a fait la morale plusieurs fois mais par moments, les élèves de ma classe eurent d'excellents aruguments et, dits tellement d'une manière désespérée que j'ai eu ces quelques fois envie de pleurer (non, c'est pas une blague). J'aurais voulu me mettre à genoux devant la directrice et la prier de nous pardonner pour notre manque de discipline.
Pour revenir à notre prof. de physique, elle avait l'air à connaître assez peu sa matière car elle nous laisse nous débrouiller tout seul et quand on vient la voir, elle se trouve une excuse pour ne pas répondre à notre question.
En mathématiques: Ce prof. est très intéressant parfois mais quand il fait des blagues, elles ne sont pas risibles. Personne ne rit et il n'y a que lui qui rit de sa propre blague. Lorsqu'il le fait, on voit ses "crocs" et il ressemble à un diablotin (ce qui est là, très comique).
À part ça, on a eu la visite de la directrice une fois avec lui. Il nous a même fait passer un mini-test et le trois quart des élèves a coulé.
C'était pour nous mettre en garde et de faire preuve de discipline la prochaine fois. Mais quand même, c'est un bon prof.
En chimie: Sur le plan de l'enseignement, elle est excellente. Par contre, pour la discipline, elle est trop tolérante. Vous savez, il y a même des avions en papiers qui réussissent à voler dans la classe, des cailloux qui filent dans les airs et 15 minutes de cours gaspillées au début de chaque période dues à la cacophonie.
Ce qui est bizarre chez elle, je ne peux le décrire mais je peux vous citer des exemples pour vous aider à saisir.
1- Lorsqu'elle pose une question à un élève, elle bouge sa tête en avant puis en arrière d'une manière semblable aux égyptiens.
2- Lorsqu'elle trouve qu'une réponse donnée par un élève est trop bonne pour être vraie (notamment d'un niaiseux), elle réfléchit pendant quelques secondes (comme moi hehe) et elle répète deux fois sa réplique à la réponse avec intervalle, par exemple: " Excellente réponse, (intervalle de 3-4 sec) excel...(réponse coupée et intervalle de 3-4 sec) excellent!"
Cependant, c'est la prof. qui me respecte le plus alors, ces défauts sont bien peu comparés à ses qualités.
En T.M.S.: Ce prof. est normal à première vue. Je l'ai trouvé correct jusqu'au jour où une fois, il s'est fâché pas à peu près. Il a le visage tout rouge, plus rouge que rouge je dirais, écarlate. Son visage se gonfle et il se met à cracher à au moins un mètre devant lui (et un peu à côté).
Contre moi il ne s'est jamais fâché alors, je peux me compter chanceux.
Cette fois, ma "manie" a atteint son apogée. Quand une fille me parle, je tourne les yeux dans tous les sens et je me mets à réfléchir pendant 3 à 4 secondes. En fait, je pense à tout ce qui serait lié à l'affirmation que la personne vient de dire. C'est un peu complexe à vous expliquer mais je tiens absolument à le faire car c'est important pour moi. Je vais vous citer un exemple:
Une amie me dit: "Chun, as-tu fait ton devoir? J'aimerais le vérifier avec toi..."
A ce moment-là, je pense à des choses croches ou dénuées de sens: "Minute,minute. Ça veut dire qu'elle me considère comme meilleur qu'elle? Veut-elle m'exploiter? Que vais-je faire? Je ne veux pas l'induire en erreur si jamais j'ai des mauvaises réponses... Que va-t-il se passer si je lui prête mon devoir? Va-t-elle me le demander de nouveau lors d'une prochaine fois?"
Suite à ces questionnements personnels, la fille m'interrompt en disant, le plus souvent: "Allo Chun, ça va?"
Vous trouverez cela peut-être excentrique et que j'ai besoin de me faire soigner, mais je vous assure que c'est dans ma personnalité et que je ne peux rien y faire. C'est peut-être mon deuxième plus grand défaut après être perdu.